Souvenirs, souvenirs...

« Ce matin-là, la pluie tombait dru sur le paisible village d'Amakna, encore endormi. Le silence n'était rompu que par le murmure de la pluie et le grondement occasionnel de l'orage qui sévissait au loin. Sur la place marchande, pas une âme ne venait perturber la sérénité à la fois figée et mouvante de la scène. Au sol, on voyait encore les marques des combats de la veille, et le sang dilué par la pluie du brâkmarien qui avait péri en duel ce jour-là. Unique spectateur à cette scène, le ciel semblait pourtant en être désintéressé, bien trop occupé à diriger le balais incessant des nuages sombres et agressifs qui se livraient là-haut à une guerre permanente. C'est alors que dans le calme lunaire de cette aube grise, apparut un être sorti d'une autre époque.

L'homme qui surgit à ce moment dégageait une impression étrange. Il marchait sous la pluie mais l'averse ne le mouillait pas. Le vent soufflait, mais ses cheveux, blancs malgré son apparente jeunesse, restaient inanimés. Ses yeux étaient clos, mais il semblait pourtant mener une visite des lieux, observant ce que son regard de toute évidence, ne verrait jamais. Ce n'était pas un aventurier. De toute évidence, il n'en avait pas le profil. Pourtant, contrastant avec sa peau claire, découverte malgré le temps frais de ce matin de printemps, il portait sur l'avant-bras gauche un symbole : la marque de la Lune.

Il traversa la place d'un pas lent et assuré. Semblant se diriger vers la taverne. En arrivant à ce lieu d'ordinaire bondé et bruyant, il se figea et fronça les sourcils. Personne, biensûr. Il était encore trop tôt, les premiers ivrognes suffisamment matinaux pour se lever avant le chant du coq ne viendraient que dans quelques heures.

Il attendit alors, debout au beau milieu de la rue, immobile, insensible aux rafales de vents qui faisaient pourtant grincer portes et murs autour de lui. Les heures passèrent.

Le vent s'était calmé, la pluie s'était tu. À la place, on entendait le clapotis des gouttes d'eau ruisselant des feuilles d'arbre et s'écoulant sur les dalles de pierre du sol de ce village, ainsi que les cris lointains des premiers levés qui vendaient leurs marchandises aux plus matinaux. Ici et là, des combattants passaient, armés de longues épées attachées sur des armures épaisses, ou habillés de longues toges, dagues étincellantes ou des baguettes de mages pendant à leurs ceintures.

L'homme se ranima. Il se remit en marche, croisant la foule de plus en plus nombreuses, qui, elle, semblait complètement ignorer sa présence. De toute évidence, il était là, parmi eux, sans l'être véritablement. Mais peu lui importait : il ne désirait qu'une seule chose. Observer. Observer ces gens, ces comportements, ces objets, écouter ces sons, ces cris, voir ces spectacles de vie courante qui avaient fait toute sa vie, et qu'il souhaitait embrasser du regard maintenant qu'il y était étranger.

Il se revoyait jeune et fringuant, combattant farouche, un peu trop sûr de lui, mais tellement optimiste qu'un ouragan dans sa chambre ne lui aurait apporté qu'un intense fou rire. Il se revoyait aussi entouré de ses amis, partant à l'aventure, dévorant la vie et la raison, profitant de chaque seconde pour violer la suivante, mordant l'existence comme si elle pouvait leur être arrachée d'une minute à l'autre.

Ses amis... ses amis avec qui il avait traversé tant de risques, tant d'histoires et d'épopées... ses amis lui manquaient. Énormément. C'était bien là la raison de sa présence. Il souhaitait les revoir, rire encore de leurs bêtises, s'indigner encore de leurs malheurs... comme avant. Biensûr, il ne pouvait revenir en arrière... il avait eu sa chance. Mais il souhaitait les suivre, de loin, depuis cet autre monde où ils ne peuvent le voir.

Il attendra ici, observant en silence, les yeux clos... Et un jour, peut-être... riera-t'il à nouveau en leur compagnie... qu'ils le sachent ou non. »



Bonjour amis Noomiens !

Eh bien... que dire après cette petite introduction... vous me manquez. Tous. Du moins, tous ceux qui me connaissent et qui m'ont fait l'honneur de partager avec eux ces moments dans le monde des douze, du temps où je jouais, du temps où j'avais un minimum d'importance...

Vous me manquez énormément. Je pense à Billou, mon petit frère spirituel, avec qui j'ai eu les plus grandes émotions sur ce jeu. Souly, désormais meneuse, qui a su porter fièrement les couleurs si bien de -Moon- que de Noomlight, et que vous avez tous une très grande chance d'avoir comme cheftaine. Je pense à Londouchou, à Darkianounet, à Knackinoob, à Fonfon l'éternel squatteur de guildes avec son sacri passe-partout, et à tous ceux que je citerai pas mais qui ont marqué mon esprit pour avoir été des joueurs, des amis super pendant tous ces mois, voire ces années pour certains (hein billou, avec ta pano scara tu faisais pas le fier quand j'te poutrais, au lvl4X ).

Ainsi, beaucoup ici s'en branleront complet, ne me connaissant pas, mais j'ai décidé, si votre meneuse m'en donne l'autorisation, de revenir poster régulièrement sur le forum de Noomlight... du coup, ça me permettrait de voir un peu comment vous évoluez, comment vous grandissez, comment vous devenez tous trop des roxxor, pis aussi les nouveaux visages, tous ceux que je vois apparaître, que j'ai jamais vu sur le serveur pour la plupars, et qui ont deja huit fois la puissance de poutrer le perso que je possédais avant (frustrant...)

Voilà. Ceux qui veulent pas de moi sur le forum, chantez Silver-Cochon. Sinon, la ferme, je reste. Et Soul, en vrai ya pas d'autorisation qui tienne... tu parles pas comme ça à ton père ><" Du coup, bah....

I'm Back

Silver - Ex-meneur de Moon, ex-Noomien noob, et j'espère... pas ex-ami. TCHEK !

knackinoob est puis quoi encore
Mais bon l'essentiel c'est que tu met cité^^
rebienvenue silver

Il devient quoi ton ptit iop que t'avais refait?

Donné à billou.

Que les choses soient claires, je vais fréquenter le fofo, mais je ne me connecterai plus du tout à Dofus, c'est fini ^^

Comme si t'avais besoin d'une autorisation.. x)
Tu es le bienvenu ici Silvou =D

/votekick Silvou
Oups pardon, mal écrit, je voulais dire:
/vote pour la kike de Silvou

ouep un vrai cochon